40 millions de péréquation financière pour le Valais
Notre pays n’a que des avantages à s’aligner sur l’imposition minimale de 15% voulue par l’OCDE pour les grandes entreprises internationales. Adopter ces nouvelles règles dans notre pays protègera les entreprises concernées d’une imposition et de démarches administratives complémentaires à l’étranger tout en leur offrant la sécurité juridique. Les recettes supplémentaires qui reviendront à la Suisse pourront être investies par la Confédération et les cantons dans l’attractivité, la promotion et le soutien de la place économique. La mise en œuvre de l’imposition minimale est dans l’intérêt commun. Il en va de dizaines de milliers d’emplois, d’investissements par milliards dans la recherche et le développement, de capacités d’exportation si importantes pour un marché de petite taille, de recettes fiscales élevées destinées à financer la sécurité sociale et d’autres tâches importantes de l’État.
De plus, Les recettes de l’impôt complémentaire seront prises en compte pour la péréquation financière. La redistribution des cantons à forte capacité économique vers les cantons à faible capacité économique s’intensifiera. Le Valais en sortira gagnant, avec une redistribution supplémentaire de 43 millions dans le cadre de la péréquation financière. Notre association insiste sur le fait que cette manne supplémentaire devra servir de soutien à l’économie et au marché du travail, en améliorant les conditions d’accueil extra-familial, notamment pour les horaires atypiques, afin de lutter contre la pénurie de main d’œuvre qui sévit.
Oui à la neutralité climatique
La Chambre valaisanne de commerce et d’industrie s’engage aux côtés de l’économie depuis des années sur le chemin du zéro carbone à l’horizon 2025. En lançant la Fondation Carbon Free Valais pour les entreprises du canton, nous avons pris de l’avance par rapport à la politique climatique. Cette loi fédérale sur le climat va dans le bon sens, car elle repose sur les incitations et l’innovation et non sur des taxes ou une stigmatisation de l’économie de marché. Les entreprises suisses ont en effet déjà réduit leurs émissions de plus de 30% depuis 1990 et se sont engagées, dans le cadre des objectifs climatiques fondés sur la science (SBTi), à réduire leurs émissions d’un volume bien supérieur à celles occasionnées par la Suisse.
Néanmoins, la condition essentielle de la décarbonation est l’augmentation de la production d’électricité, seule à même de garantir une totale sécurité d’approvisionnement. Sans ce préalable, toute ambition climatique est vouée à l’échec. Le Valais, véritable réserve d’énergie hydraulique du pays et doté d’un généreux soleil qui fait bien des envieux, a une carte prépondérante à jouer dans le développement des énergies à faibles émissions.
Oui à la loi Covid
La loi COVID-19 constitue la base juridique du certificat COVID. Sa modification représente la condition pour que la Confédération puisse continuer à délivrer des certificats. Le Conseil fédéral, une large majorité du Parlement et les milieux économiques soutiennent ce projet. Sachant que d’autres pays peuvent à tout moment réintroduire l’obligation de présenter un certificat, il pourrait s’avérer un jour à nouveau décisif pour voyager à l’étranger que la Suisse puisse elle aussi délivrer des certificats